Vous
voici devant l'Escalier à Spirale... Cette page est intégralement
consacrée à l'un des plus éminents demeurés
du forum houseofleaves.com, garp, ainsi qu'à sa marotte: l'escargot
!
En bonus pour les fans
quelques clichés originaux envoyés
par notre ami.
Nash dans le
topic Poèmes Pelikan :
Cela ramène
à l'idée de "spirale" (ou encore à l'escargot Pragien)
qui marque une "évolution ou une involution" et que l'on peut aussi
ramener à la symbolique de l'escalier qui sert de "liens entre les
différents niveaux de personnalité".
Bref, l'ensemble
converge vers l'idée d'une "initiation", imaginée "comme
un acheminement, comme une descente dans la caverne où s'entassent
les secrets auxquels on va être initié". L'initiation est
souvent perçue comme une "renaissance" car il y a "mort de l'être
inconscient et naissance d'un être responsable", d'où les
multiples allusions à la mythologie nordique et aux symboles christiques
(pélican, signature de P, rôles du 3 (jours séparant
sa mort de sa résurrection), etc.).
En matière
de préambule, ce post m'a paru intéressant à méditer.
Involution...relisez
le post de Claro (page 3 de ce topic [coïncidence ?]) au sujet du
3 sorti du néant(cela fait longtemps que pour brefs qu'ils soient
je suis convaincu que les posts de ce dernier sont loin d'être innocents)
: "involutée"...sic.
Ouvrez la parenthèse.
En cheminant
hier vers le chapitre IX, j'ai croisé certaines "différances",
vous vous en êtes aperçu.
De même
que le jeu du petit Poucet semeur de cailloux (fuck buttons?) remonteur
de topic auquel je m'étais livré, elles étaient trop
évidentes/innocentes pour être plus longtemps ignorées.
Elles ont un goût de S(c)ylla et Sylla (voyez le topic Chair électrique),
qui coïncident sans vraiment coïncider, me suis-je dit.
Relire aujourd'hui
les anciens topics équivalait certes à relire le passé
( citation @ Lapalisse. Garp) mais le faire avec un oeil "neuf", un oeil
appartenant au présent, entraînait un sens différent
même si les mots restaient les mêmes, deuxième constatation(en
réalité la première, celle qui m'avait conduit à
semer mes cailloux).
Attention
à ne pas créer un paradoxe temporel, a écrit le-theope
(ou page98). Troisième indice.
Le compte était
bon.
Alors j'ai
rebondi de "différance" en "journal du latin" puis "plé",
"souv-mourant et-venir", "à ce coin"(coucou page98 !), "dédale,
dédale dallé, dédale armant, dé d'ale", "un
f(ils)eu pour déchi(ff)rer la nuit" etc..."
Vous est-il
arrivé de tendre la main en direction d'un objet sans le regarder
et de ne pas le trouver alors qu'il n'a pas changé de place, votre
main le ratant de quelques centimètres?
C'est cet
infime décalage qui n'existe pas et pourtant vient d'exister qui
m'a fait froncer les sourcils.
Rien de nouveau,
me direz-vous (et vous aurez raison), puisque cela fait des siècles
que l'on sait que tout commença par un couloir aux dimensions changeantes.
Précisément.
Le couloir,
les êtres, les mots, leur place dans la page, tout apparaît
décalé dans la MDF. Progressivement mais inéluctablement
décalé.
Ce qui m'a
ramené à "Non sum qualis eram", Menard et Derrida : "Espaçons"
Tout est à
la même place mais tout à bougé. Le sens en a été
modifié. Espacé.
Un reflet
dans un miroir qui aurait un temps de retard, ou d'avance, en somme.
Ou un point
suivant le fil d'un tourbillon-escargot-@ qui repasse par son origine,
la frôle à chaque enroulement(déroulement?) sans jamais
la toucher.
La flèche
de Zénon appliquée à l'enroulement du temps, serais-je
tenté de dire (qui sait si je ne l'ai pas déjà dit,
d'ailleurs).
Plus clairement,
l'eau qui tourbillonne avant de disparaître au fond de la baignoire...ou
des toilettes (à vous de choisir). Que disait Claro ? On se cogne
d'abord dans le noir en cherchant la porte des toilettes ?
Bref, la sortie
par le centre, plus rapide à mesure que les cercles s'étrécissent.
Il ne nous
resterait alors plus (ainsi qu'il a été mentionné
quelque part sur ce forum) qu'à passer un fil dans la coquille de
l'escargot ("Tout comme tu m'as traversé." dit JE page 535.) et...fuit
Illium ?
EXIT ?
(...)
M'est avis
que nous touchons au but.
En croisant
les doigts pour ne pas être en réalité que des Zénon
de la MDF, de son forum.
Fermez la parent(èle)hèse.
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Fin de citation.
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Suite au message
de Nash dans le topic De l'importance du trois (voir www.houseofleaves.com)
: "L'escargot se retrouve dans la mythologie dans la capture de Dédale
suite à un concours consistant à faire passer un fil dans
une coquille d'escargot (Dédale réussit en attachant le fil
à une fourmi). Sur un plan médical, l'écriture en
escargot (spirale) marque un repli sur soi schizophrénique" je vais
revenir sur ce que j'ai dit l'autre jour :
L'escalier
en spirale=@
Ce n'est pas
parce que l'idée vient de moi, mais elle me plait bien - comprenez
qu'elle commence à m'obséder sérieusement.
Dans cette
optique du @, on peut tout autant songer au mail et mail="courrier", non
?
En poussant
plus loin, MDF=métaphore informatique ? (ne m'en veuillez pas si
"métaphore" est d'un emploi incorrect, j'ai tendance à m'embrouiller
avec tous ces termes)
Ce qui m'a
conduit à cette hypothèse ?
HABITUS de
J Flint (traduit par Claro-bravo encore mon gars), Lude, plus grand à
l'intérieur qu'à l'extérieur, rubans, Hoss, Texas,
Silicone.
Démonstration
par l'exemple, je vais citer:
"les opérateurs
communiquaient avec ces machines au moyen de cartes perforées ou
de bandes de papier, exactement comme les vieux métiers [...] Bref,
dans les ordinateurs de l'époque les transistors furent progressivement
remplacés par des rubans perforés. Il y eut un grand pas
en avant [...] quand un chercheur travaillant pour la société
Texas Instruments inventa le circuit intégré [...]
Grâce
à cette innovation, 30 millions d'interrupteurs et de portes logiques
pouvaient tenir sur une surface de 30 cm carrés, 60 fois plus que
cela n'était alors possible"
Temps mort
! J'ai lu dans ce premier passage : lude(luddisme), rubans(Pelafina), papiers(feuilles),
Texas (heu...Texas dans l'index), mais surtout interrupteurs(boutons) portes
logiques(connexions) et (roulement de tambour) un circuit intégré
qui est un objet plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur
!
Je continue,
vous allez voir la coïncidence :
" [...] Maurice
Hoff, de la compagnie Intel [...] eut l'idée de faire tenir un ordinateur
entier sur une unique plaquette de silicone, appelée une puce.
La première
puce fut appelée la 4004 [...] pouvait traiter 4 différents
morceaux, ou "bits" de données en même temps. [...] Puis il
y eut la 8008 [...] le 8080."
Là,
c'est peut être moins évident mais voici ce que mon cerveau
à "circonvolutionné" : Hoff(Hoss dans le chapitre où
JE confonds le F avec le S long), silicone (pas la peine de vous faire
un dessin) et toujours de l'infiniment petit contenant de l'infiniment
grand.
Je vous l'accorde,
ce qui colle moins, c'est : 4004 (on n'est pas passé loin du 4001
Pelikan ), 4 différents morceaux en même temps(j'aurais préféré
3, mais ne soyons pas difficile), bits(vous connaissez tous: informatique
et musique sauf erreur de ma part, du moins phonétiquement).
En revanche,
grattage de tête (je vous vois venir, cela ne provenait pas de la
puce du passage cité)quant à cette suite de 8008, 8080. Ca
me dit quelque chose, j'ai cherché du coté des Annexes, collages
: Nib !
Claro avait
parlé de "ponts" entre Habitus et la MDF, allant évoquer
un hypothétique forum Habitus...je commence à comprendre(et
encore, je ne vous ai pas tout dit: quelques chapitres plus loin on trouve
la mère d'un enfant enfermée par son mari dans un asile,
etc etc...qui n'entrent pas dans la supposition qui m'a sautée à
la tête)
Une fois encore
un long post pour une seule question :
La MDF serait-elle
la version métaphorique de nos bécanes ?
En ce sens,
Navy, Tom et les autres pourraient-ils être considérés
comme...des bugs ou des virus ?
Ce qui induirait
la présence d'un utilisateur-ou d'un administrateur-, ou mieux,
d'un antivirus : le minotaure, la bête, le grondement?
Je vous avouerai
que j'ai le curieux sentiment de délirer un brin, mais sait-on jamais...
Au jour d'aujourd'hui,
je n'ai que deux éléments à même d'étayer
cette hypothèse : @ et "plus grande à l'intérieur
qu'à l'extérieur"(si l'on excepte la fameuse couleur bleu
du mot maison, possible lien hypertexte).
Je vous l'accorde,
c'est maigre...et n'est peut-être bien, ainsi que certains l'ont
déjà souligné, que la vision déformée
d'un lecteur à jamais marqué par La Maison des feuilles.
****************************************************
Fin de citation.
Je réalise
avec horreur que ceux qui sortent à peine de leur lecture de La
maison des feuilles pour tomber ici au détour d'un des couloirs
du web doivent se demander, non sans effroi : "mais de quoi parle-t-il
donc ?"
Bien.
Résumons.
Vous avez lu
le livre donc vous avez déjà subi un de ses premiers effets
: celui de passer aux yeux de votre entourage pour un doux dingue lorsque
vous en êtes arrivés à retourner votre exemplaire,
puis à en tourner les pages au rythme du texte (qui ne s'est pas
entendu dire : "mais tu lis bien vite, tout à coup" ?) pour en arriver
à courir jusqu'au plus proche miroir afin de déchiffrer une
certaine note de bas de page... Là, on vous a carrément pris
pour un fou furieux, bon à enfermer.
Pas de panique,
tous les lecteurs de La maison des feuilles ont connu ça.
Deuxième
effet kiss-kool : armé d'un crayon et d'un bloc notes (vu le prix
déboursé pour acquérir la chose vous n'avez pas osé
griffonner directement dans le livre, personne ici ne vous jettera la pierre,
on a tous fait ça aussi...au début) vous avez commencé
à traquer l'acrostiche, à décoder le sol-air, à
tâtonner du braille puis à pointer/traiter du morse.
Faisons une
pause. La suite sous peu...
Les scans de la carte de visite du "Clou" dédicacée pour
garp par page98 et votre serviteur (meeting du 26/10/03 à Paris).
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